LE LAC TCHAD : S’INSPIRER DU PROJET « SEULE LA MER PEUT SAUVER LA MER » DE LA MER MORTE

LONDON AGGIORNAMENTO by Norbert X

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LES EAUX DU LAC TCHAD se dessèchent. Il faudra trouver une solution pour ne pas voir disparaître, dans quelques décennies, ce lac pourtant vital pour les populations vivant autour de ce bassin. Et, depuis quelques années déjà traînent dans des tiroirs un projet dénommé « Transaqua » : « Au début des années 1980, pour faire face à la peur d’un assèchement du Lac Tchad découlant des sécheresses et famines qui avaient frappé la région une décennie plus tôt, la société italienne Bonifica avance l’idée d’un remplissage du lac par transfert des eaux du bassin du Congo vers le fleuve Oubangui et jusqu’au Chari qui alimente le lac Tchad. Une entreprise pharaonique qui laisse géographes et experts perplexes sur les possibles conséquences environnementales d’un tel projet, que le gouvernement congolais ne souhaitait pas voir aboutir.  Ce projet titanesque, basé sur la construction d’un canal de 2.400 km, qui partirait de la République démocratique du Congo et passerait par la Centrafrique pour se jeter dans le Lac Tchad, fait donc aujourd’hui son retour ». (http://www.jeuneafrique.com/537309/societe/assechement-du-lac-tchad-le-retour-du-projet-transaqua-fait-polemique/).

Une conférence internationale sur la sauvegarde du lac Tchad s’est achevée mercredi à Abuja, au Nigeria. Les discussions sur l’avenir de ce bassin menacé par l’insécurité et la sécheresse, ont été marquées par la relance du projet controversé de remplissage du lac par transfert des eaux du bassin du Congo.

TRANSAQUA

Puis, il faudra dans une approche globale, se dire que le Lac Tchad n’est pas le premier à souffrir d’un tel problème de manque d’eau.Aussi, devant une telle question cruciale, nous avions pensé, voici quelques jours dans un posting, proposer une autre approche que nous pensions innovatrice et tenant compte des équilibres à préserver et des   intérêts vitaux des populations.

Car, prendre les eaux du fleuve Congo à partir de l’Ougangi, pour les tranboder vers le bassun du lac Tchad aura, certes, un impact néfaste sur le débit du fleuve lui-même et surtout sur l’écosystème de tout le bassin du Congo dont feuilles, arbres, poissons et autres soient se dessécheront ou emprunteront aussi la même route que ces eaux. Surtout que, si le problème qui a conduit à ce dessèchement du Lac Tchad n’est pas résolu en amont, avec le Lac Tchad, à long terme, c’est le fleuve Congo qui va aussi se dessécher, petit-à-petit.

Et, il faudra ajouter ce canal-là nouveaux à construire trainant ainsi ces eaux du bassin du Congo vers le bassin du Lac Tchad deviendra un sujet des conflits sans fin : les Congolais l’useront à chaque fois pour faire du chantage aux Tchadiens et aux autres bénéficiaires de ces eaux, question de fermer les vannes au cas où. Les bénéficiaires, comme des hommes chauves à qui des chapeaux ont été remis en cadeau, ne permettront plus jamais que la nouvelle manne leur soit arrachée ; d’où ils mettront sûrement en place des outils ou exerceront même des influences armées pour avoir au pouvoir au Congo des messieurs de leurs obédiences..

Puis, avant la mise en chantier, un tel projet risquera d’être une source des conflits sans fin, les populations concernées congolaises, n’acceptant jamais ainsi se faire déposséder de leurs eaux naturelles. Ainsi, le projet « Transaqua », au lieu d’apporter une solution, ressemblera à quelqu’un qui « voudrait éteindre du feu avec du pétrole ». Même les fous et les cons de nos villages vous diront que c’est de l’incongruité et de la médiocrité notoires.

Depuis quatre ans, le Darfour est ravagé par une guerre civile dont l’eau est une des causes. Et même si toutes les violences ne disparaîtront pas avec quelques puits supplémentaires, la découverte d’un immense lac souterrain semble bien être un premier pas vers l’apaisement de certaines …

Sinon, au lieu de dessécher le bassin du Congo, écrivions-nous, pourquoi ne pas penser à puiser alors les eaux de l’Océan Atlantique à partir du Golfe de Guinée et de demander aux ingénieurs de penser et d’installer, à mi-chemin, une usine ou un système de dessalement de ces eaux de l’océan. Ce qui n’est pas trop sorcier, pensions-nous.

Voilà que c’est l’une des solutions qui est avancée pour résoudre le même problème de dessèchement des eaux d’une autre nappe naturelle se desséchant : la Mer Morte. Le projet prend comme prédicat : « seule la mer peut remplir la mer ». Donc, prendre les eaux à partir de la Mer Rouge et les drainer ainsi jusqu’à la Mer Morte et y installer, à mi-chemin, une usine ou un système de dessalement. Appliquée au Lac Tchad, ce serra une solution qui ne sera pas néfaste pour le Congo et pour personne, les eaux de l’Océan Atlantique qu’on pourrait puiser en mer profonde internationale appartenant à l’humanité.

Seuls les commissionnaires ne se retrouveront pas dans une telle approche. Car, nous savons la chose devenir même un second job pour tout celui, mi-escroc et mi-médiocre, dont un frère ou une sœur arrive, par hasard dans un petit poste du gouvernement ou proche du régime, nombreux circulent avec des cartes, des échantillons des pierres, les vraies et les fausses, prêts à les brader à n’importe quel pris, question à ce qu’ils se retrouvent selon le mot d’ordre « ni tour yetu sasa » (c’est aussi notre tour de bouffer maintenant), tout en bafouant parfois toutes les lois et les principes élémentaires d’inaliénation des terres et des forêts congolaises.

Donc, tout celui qui aura prochainement l’opportunité de participer dans une réunion sur la problématique de ces eaux du Lac Tchad pourra désormais faire entendre cette voix qui n’est pas une sorcellerie encore moins de la magie, comme on peut le visualiser sur ce reportage sur la Mer Morte.  C.Q.F.D.

Norbert X/ Email: norbertmbu@yahoo.fr

J. Gérard-Désiré ANGENGWA AGBEME

Après ses débuts scolaires, 1ere Promotion de l''Institut Champagnat- Collège de Binza- Institut Bobokoli actuellement, Jerry Gérard-Desiré ANGENGWA AGBEME NGENDU MBOKO est diiplomé d'études universitaires à l'Institut des Sciences et Techniques de l'Information (ISTI) actuel Institut Facultaires en Sciences de l'Infiormation et de la Communication (IFASIC). Jerry Gérard-Desiré ANGENGWA AGBEME est présentement Directeur-Coordonnareur de la Direction de la Communication et Médias de la Fédération congolaise de football association (FECOFA). Il charrie une riche expérience de plus d'une trentaine d'années de métier. Après ses débuts dans la Presse mère au sein du Groupe de presse Salongo dans les années '80, il assumera par la suite les fonctions de Rédacteur en chef et de Directeur de publication de plusieurs journaux du pays notamment EPANZA MAKITA, MAMBENGA, L'ESSOR AFRICAIN, NOUVEAU DEFI, L'ENJEU SPORTIF, LE DIPLOMATE, KIN MATCH, LA RÉPUBLIQUE, ... Il coordonne présentement le 1er Journal televisé sportif en lingala "15' YA MASANO" qu'on suit également sur Youtube sur 15' YA MASANO TV, après ses passages sur VAINQUEURS TV, DONDJA TV et DRC SPORTS...