L’atterissage du Premier ministre au Nord-Kivu marque également la réouverture de l’aéroport de Goma après deux semaines de fermeture suite à la catastrophe du Nyiragongo, samedi 22 mai dernier.

Durant son séjour, le successeur de Sylvestre Ilunga va se pencher sur la problématique du retour des déplacés, la reconstruction des infrastructures détruites ainsi que le renforcement de la sécurité dans cette contrée.

En tant qu’autorité provinciale, le numéro 1 de l’exécutif envisage déjà des solutions pour s’adapter aux risques volcaniques. « Cette deuxième visite gouvernementale depuis l’éruption du Nyiragongo vise particulièrement à faire le point sur la réponse apportée jusqu’à présent et sur d’autres facteurs et leurs conséquences, secteur par secteur. Nous allons aussi tabler sur le retour des déplacés, la reconstruction, le relèvement socio-économique, ainsi que sur un plan d’action holistique pour accroître la surveillance, améliorer le système d’alerte. bref, mieux s’adapter aux risques volcaniques ».

Jean-Michel Sama a aussi apporté le message de soutien du président Félix Tshisekedi aux sinistrés. « Je suis heureux de pouvoir être ici à Goma pour apporter un message de soutien. Comme vous le savez depuis le 22 mai après l’éruption volcanique et par la suite des mouvements sismiques qui ne se sont pas arrêtés, la population de Goma s’est retrouvée totalement déplacée et en partie déplacée pour certains quartiers et depuis ce moment, nous au niveau du gouvernement, nous avons été très affectés par la situation de Goma » , a-t-il expliqué.

Dans l’agenda du Premier ministre, il est prévu une descente à Saké et Minova dans le Sud-Kivu pour apporter un message de réconfort aux déplacés. « Nous sommes venus aussi nous rendre compte de la situation dans laquelle se trouvent les déplacés à Saké, à Rutshuru et sur l’axe Minova dans le Sud-Kivu. Voir l’état dans lequel ils sont et leur rassurer et que tout est mis en œuvre pour qu’ils vivent dans des conditions optimales ».

La délégation du Premier ministre est composée de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya qui lui, est chargé de donner en temps utile les informations liées à cette mission.