LES LAICS CATHOLIQUES MENACENT DE PARALYSIE LA RD CONGO EN CAS DE CANDIDATURE DE JOSEPH KABILA…

Le mois d’Août connaitra des remous si jamais Joseph Kabila arrivait 
à déposer sa candidature pour l’élection présidentielle

Le Comité Laïc de Coordination (CLC) s’engage à organiser des actions de grandes envergures au mois d’Août, si le Président de la République allait à l’encontre de dispositions constitutionnelles qui ne lui donnent pas l’occasion de solliciter un troisième mandat.

Une fois le Rubicon franchi, les Laïcs catholiques promettent de décréter « le mois d’Août, mois d’actions combinées de marches pacifiques, de sit-in, de villes mortes, de grèves généralisées et d’actions de désobéissance civile, sur toute l’étendue de la République, en vue d’obtenir la démission du président Joseph Kabila et de son gouvernement, devenus de véritables obstacles des élections crédibles, transparentes et apaisées ».

Par rapport à cette donne tenant compte de la paix et de la stabilité du pays,  ainsi que de la sous-région, le CLC appelle le 9 Août à la mobilisation générale de toutes les forces vives de la Nation pour ses grandes actions qui se tiendront les 12,13 et le 14 Août sur toute l’étendue de la RDC, afin de sauver la démocratie en péril.

Il demande, par conséquent, à l’ensemble de la population (chrétiens, croyants et hommes de bonne volonté) de demeurer vigilant, mobilisé et solidaire, en prenant le destin en mains pour créer des conditions de paix véritable en RDC  et libérer l’avenir pour le bonheur de tous.

Cet avertissement est lancé du fait que « le Président Kabila, au pouvoir depuis 2001, élu en 2006, réélu en 2011, en fin de mandat depuis 2016, semble se préparer activement à poser sa candidature pour un troisième ou quatrième mandat en 2018 compte tenu de son silence sur les déclarations et affiches de ses partisans, le CLC prévient l’opinion que, si cet acte est posé de manière effective, le président Kabila aura violé et trahi publiquement son serment constitutionnel ».

Ainsi, préviennent les Laïcs catholiques, qu’à dater du dépôt de la candidature à la présidentielle, au mépris de l’Accord de la Saint Sylvestre et de pertinentes résolutions des Nations-Unies, ils inviteront  « le peuple congolais à ne plus le reconnaître comme Chef de t’Etat légitime et à la communauté internationale de ne plus le considérer comme le représentant légal et légitime de ses intérêts ».

Il sera aussi ,par la même occasion , convié « à la plus grande prudence les Investisseurs tant nationaux qu’internationaux qui seraient tentés de conclure, avec ces autorités illégitimes, des contrats ou conventions quelconques portant sur les ressources naturelles ou le patrimoine national du pays, de surcroît sur base d’un code minier promulgué dans des conditions suspectes ».

Néanmoins , le CLC reste d’avis  qu’il « est encore temps de sauver ce qui peut l’être encore de ce processus: par le non dépôt de la candidature du Président Joseph Kabila pour un nouveau mandat; le retrait total et immédiat de la machine à voter; la mise en œuvre des recommandations de l’OIF relatives au fichier électoral; l’implication par la CENI des experts internationaux dans l’accompagnement technique du processus électoral; la fin de l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire, de la police et des services de sécurité et l’application stricte des mesures de décrispation politique préconisées par l’Accord de la Saint-Sylvestre ».

Tel a été l’essentiel du dernier Appel du CLC livré le samedi 7 juillet, après un constat malheureux sur le processus électoral qui ne risque de conduire à la paix en RDC et à la stabilité dans la sous- région. Aucune avancée significative n’a été constatée par le CLC à 5 mois des élections.

Il a été déploré, comme lors du dernier appel, la non fiabilité du fichier électoral, les contestations des listes des partis et regroupements politiques admis à la compétition électorale, l’exclusion plus que suspecte de la présence des experts internationaux et l’imposition au souverain primaire d’une « machine à voter non consensuelle et non prévue par la loi comme mode électoral incontournable.

Il a été aussi déploré l’existence d’un climat politique tendu du fait du maintien des opposants et acteurs de la société civile en exil ainsi que de l’incarcération dans la durée des prisonniers politiques et d’opinion parmi lesquels des jeunes des mouvements citoyens.

Tout comme l’exclusion des Congolais de l’étranger de leurs droits civiques. Sans oublier la recrudescence des violences et violations des droits de l’homme et la persistance d’une misère Intolérable dans certaines régions du pays, comme au Kasaï, en Ituri et au Nord-Kivu. L’appareil judiciaire, la police et les services de sécurité n’ont pas été épargnés. Le CLC déplore aussi ce qu’il considère comme la privatisation du patrimoine national et des ressources naturelles du sol et du sous-sol.

Par MKM

J. Gérard-Désiré ANGENGWA AGBEME

Après ses débuts scolaires, 1ere Promotion de l''Institut Champagnat- Collège de Binza- Institut Bobokoli actuellement, Jerry Gérard-Desiré ANGENGWA AGBEME NGENDU MBOKO est diiplomé d'études universitaires à l'Institut des Sciences et Techniques de l'Information (ISTI) actuel Institut Facultaires en Sciences de l'Infiormation et de la Communication (IFASIC). Jerry Gérard-Desiré ANGENGWA AGBEME est présentement Directeur-Coordonnareur de la Direction de la Communication et Médias de la Fédération congolaise de football association (FECOFA). Il charrie une riche expérience de plus d'une trentaine d'années de métier. Après ses débuts dans la Presse mère au sein du Groupe de presse Salongo dans les années '80, il assumera par la suite les fonctions de Rédacteur en chef et de Directeur de publication de plusieurs journaux du pays notamment EPANZA MAKITA, MAMBENGA, L'ESSOR AFRICAIN, NOUVEAU DEFI, L'ENJEU SPORTIF, LE DIPLOMATE, KIN MATCH, LA RÉPUBLIQUE, ... Il coordonne présentement le 1er Journal televisé sportif en lingala "15' YA MASANO" qu'on suit également sur Youtube sur 15' YA MASANO TV, après ses passages sur VAINQUEURS TV, DONDJA TV et DRC SPORTS...