Bahati Lukwebo accuse Christophe Mboso de débaucher des députés « pour préparer sa réélection » à la tête du bureau de l’Assemblée nationale
Tiré de Brève.cd
Bahati Lukwebo accuse Christophe Mboso de débaucher des députés « pour préparer sa réélection » à la tête du Bureau de l’Assemblée nationale . Le leader politique et patron de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC), Modeste Bahati Lukwebo a vivement critiqué la récente invitation du député national Auguy Kalonji, président du réseau des jeunes parlementaires, visant les députés âgés de moins de 50 ans. Le président sortant du sénat a déclaré que cette démarche est une tentative de débauchage inacceptable, violant la constitution et les lois de la République.
Selon Bahati Lukwebo, l’heure de tolérer la transhumance politique est révolue, et tout élu devrait rester fidèle à sa famille politique sous peine de perdre son mandat, conformément à la constitution. Il a également souligné que de telles manœuvres sont destinées à maintenir certaines personnes au pouvoir, pointant du doigt Christophe Mboso qui cherche à rester président de l’Assemblée nationale : “l’heure de la révolution où on pouvait tolérer qu’il y ait transhumance, que les députés quittent leurs partis allègrement, est passée. Qu’on ne se trompe pas, maintenant, on est revenu à l’ordre constitutionnel”.
Et d’ajouter, “chaque élu doit rester dans sa famille politique. S’il la quitte délibérément, il perd son mandat, conformément à l’alinéa 10 de l’article 110 de la constitution”.
Un cadre politique de la famille de Lukwebo, Patrick Makanga, a renforcé cette position, dénonçant des méthodes de chantage et de forcing de la part de Mboso. Il a exprimé sa perplexité quant à la tentative de Mboso de devenir président de l’Assemblée nationale malgré un soutien politique limité.
La création du Pacte pour un Congo retrouvé (PCR) par d’autres figures politiques a également semé la méfiance au sein de l’Union sacrée de la nation, la famille politique du Président Félix Tshisekedi. Bahati Lukwebo a précédemment appelé ses élus à résister à la corruption, soulignant les tensions croissantes au sein de l’organisation.
Cette situation soulève des questions sur la stabilité et la cohésion au sein de l’Union sacrée de la nation, mettant en lumière les défis politiques auxquels le pays est confronté.
BREVE.CD