Le COC rabat le caquet au téméraire ministre Chembo et organise ses élections ce 14 octobre
SULFUREUSE RÉPLIQUE A LA TENDANCIEUSE CORRESPONDANCE DU MINISTERE DES SPORTS ET LOISIRS. LE COC EST RESTE BIEN DROIT DANS SES BOTTES…
Le patron du portefeuille ministériel des sports et loisirs, le jeune Chembo Nkonde Serge s’est tu. Lui et sa cohorte des conseillers analystes sportifs communicateurs semblent avoir compris qu »il s’étaient superbement « gourrés » en initiant cette fameuse correspondance du 4 octobre 2021 par laquelle il donnait injonction au Comité olympique congolais (COC) de modifier le processus électoral en cours, pourtant conforme aux textes réglementaires en vigueur. Il se dégageait ainsi, du côté de la tutelle politique du Mouvement olympique et sportif national, une nette « interférence inappropriée dans le processus électoral qui heurte sensiblement les textes réglementaires internationaux auxquels nous sommes soumis » faisait remarquer le COC, un jour après, en date du 5 octobre 2021, en réaction à cette lettre-provocation du ministre Chembo Nkonde Serge. Et déjà, il y a eu les premières réactions extérieures notamment, celles naturelles, du Comité international olympique (CIO).
C’est du gros calibre qu’a étalé le COC au regard de l’arsenal juridique déployé par Amos Mbayo Kitenge, le président et Honoré Mazombo Aenge Awuku, le secrétaire général ai. de la Fédération des Fédérations, reconnue du reste par la Loi dite sportive comme étant l’unique et seul interlocuteur du Mouvement olympique et sportif auprès du Gouvernement de la République. Le ministre Chembo Nkonde Serge aurait œuvre utile en invitant le COC à une séance de travail qui lui aurait permis « de mieux circonscrire le cadre organisationnel et fonctionnel du COC et du CIO » au lieu de se couvrir de ridicule en exhumant l’Arrêté ministériel n° MJSL/CAB/2100/0020/97 du 26 décembre 1997, « anachronique et inférieur » faisant abstraction de la Loi N° 004/2001 du 20 juillet 2001 portant Dispositions générales applicables aux Associations sans but lucratif et aux Etablissements d’utilité publique ainsi qu’à la Loi 11/023 du 24 décembre 2011 portant Principes fondamentaux relatifs à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives en République démocratique du Congo.
En dehors des Lois précitées, les prescrits de la CHARTE OLYMPIQUE et de ses textes d’application, les Statuts du COC, certains courriers internes au Ministère des Sports et loisirs tout comme des faits de jurisprudence rendent nulle et de nulle effet la tentative un peu trop osée du ministre Chembo Nkonde Serge de s’approprier le processus électoral du COC. A cet effet, a fait remarquer le COC dans sa réplique, le Texte d’application de la Charte Olympique en ses Règles 27 et 28, Point 1.5 soulignent que « les dirigeants et les membres de l’organe exécutif d »un CNO doivent être élus conformément aux Statuts du CNO pour un mandat qui ne dépasse pas quatre ans; ils sont rééligibles ». En outre, la Règle 27.6 de la Charte Olympique, recommande que « les CNO doivent préserver leur autonomie et résister à toutes les pressions politiques, juridiques, religieuses ou économiques qui pourraient les empêcher de se conformer à la Charte Olympique » qui est du reste la Loi fondamentale du Mouvement olympique et sportif international. Enfin, la Règle 28.4 est sans ambages : « Les Gouvernements et autres autorités publiques ne désignent aucun membre de CNO ».
Pour la cas d’espèce, les Statuts notariés du COC et agréés par la République démocratique du Congo puis approuvés par le CIO, sont de stricte application comme lors de la dernière Assemblée générale élective du Comité exécutif actuel arrivé fin mandat dont le scrutin s’était déroulé un certain 8 juillet 2017 au Pullman Hôtel en présence de M. Berraf, délégué du CIO et de l’ACNOA en conformité avec la Charte olympique et les Statuts du COC; le ministère des Sports et loisirs invité en qualité d’observateur, conformément aux mêmes textes précités, n’était autre que l’actuel Secrétaire général aux Sports et loisirs, Barthélemy Okito Oleka. Ce jour-là, comme avant et après les élections, entérinées du reste par le CIO et reconnues par le ministre de l’éppoque, il n’a jamais été fait allusion au funeste Arrêté ministériel de 1997 évoqué dernièrement par le ministre Chembo Nkonde Serge, dans l’unique intention de nuire. Mais, il en a eu pour son compte car le COC organise effectivement ses élections au cours de son Assemblée générale de ce jeudi 14 octobre 2021.