VISITE AU STADE DES MARTYRS : Le Premier ministre Ilunga Ilunkamba n’a fait aucune leçon à Constant Omari!
La FECOFA n’est gestionnaire d’aucun stade en RD Congo et ne dispose pas d’assez des ressources pour en réhabiliter ou en moderniser un seul...Quant aux fameuses faramineuses recettes du stade des Martyrs, de la pure fiction qui ne concerne nullement le Comité exécufif de la FECOFA, encore moins Constant Omari Srlemani…
Jamais, alors au grand jamais, le président de la FECOFA, monsieur Constant Omari Selemani, n’a eu à conduire une quelconque délégation gouvernementale au Complexe omnisports du stade des Martyrs. C’est d’ailleurs lui faire trop d’honneurs du reste. Néanmoins, en sa double qualité d’Expert FIFA-CAF en matière de sûreté et d’homologation des stades de football et de président de la Fédération congolaise de football association., il s’est mis au service de son pays pour aiguiller les travaux devant iontervenir incessamment dans ce temple omnisports de la capitale.
SEUL EXPERT FIFA-CAF.- Quoiqu’on dise, nul autre que Constant Omari Selemani était la personne la mieux placée pour accompagner le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilukamba et sa suite, lors de sa visite des installations sportives du Stade des Martyrs. Il était accompagné à l’occasion, du ministre des Sports, Amos Mbayo Kitenge; du ministre de la Jeunesse, Eraston Kambale et de celui des Droits humains, André Lite. C’était le lundi 4 novembre 2019 en fin nd’après-midi.
Effectivement, ce jour là, il a été question, pour le Premier ministre, de se rendre compte de l’état de cette infrastructure sportive afin de sa réhabilitation pour répondre aux exigences standardisées de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de la Fédération Internationale du Football-Association (FIFA). De l’aire de jeu aux installations sanitaires en passant par les vestiaires et dans les autres installations de ce stade, rien n’a été épargné par cette visite d’inspection.
DES TRAVAUX ET DU PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE.- Certes qu’il a été préconisé, par le président de la Fécofa, Constant Omari Selemani, le renouvellement du tapis, soit poser la pelouse naturelle ou encore la pelouse hybride. Question de répondre aux exigences de la FIFA et de la CAF. Il a eté aussi suggéré au Premier ministre la pose du tapis synthétique sur l’espace d’avant la sortie des joueurs des deux vestiaires pour le réchauffement. À cela s’ajoutent d’autres dispositifs sécuritaires et de secours sur le plan électrique. Il convient de rappeler que le Chef du gouvernement central accorde une importance certaine à la promotion de la Culture, des Arts, du Sports et des centres de loisirs, 15ème pilier du programme d’actions du gouvernement.
S’il est vrai qu’il est présentement fait allusion, dans le domaine des prestations d’utilité publique d’un nouveau concept de « Partenariat public-privé », sa mise en oeuvre n’est pas une affaire de génération spontanée, d’enseignement à l’arrarché au cours d’une visite d’inspection d’un stade des Martyrs abandonné à son triste sort et cannibalisé à souhait par le plus mauvais des ministres des Sports et loisirs que le pays n’a jamais connu, celui du Gouvernement Bruno Tshibala. Même le pelouse artificielle de remplacement du stade des Martyrs a été délocalisée pour être implantée dans on Bandundu natal. Aujourd’hui, c’est le stade des Martyrs qui en fait les frais…
Pour le cas d’espèce du stade des Martyrs, utiliser l’approche d’un partenariat public et privé pour la réhabilitation de ce Complexe omnisports des Martyrs au regard des échéances sportives qui arrivent, serait de la fuite en avant pour ne pas dire de l’irresponsabilité du Gouvernement de la République. Et même au cas, pareille option devrait être levée, cela nécessiterait une période préalable d’appel d’offres. Dans l’entretemps, les matchs de la CAF et de la FIFA devraient se jouer… Donc, il ne s’appliquer en pareille circonstance l’impérieuse nécessité d’u n tel Partenariat public-privé. Il y a effectivement urgence!
L’ARGENT DU STADE SONT LOIN DE LA FECOFA.- Si observation y avait du Chef du Gouvernement à l’expertise du président Constant Omari Selemani, il y a lieu de souligner que la FECOFA n’ a jamais fonctionné avec l’argent du Trésor public. Encore moins des recettes des stades lors des rencontres aussi bien locale, nationale qu’internationale. Elle vit essentiellement des dotations de la FIFA et de la CAF. La bonne et vieille habitude de tout attendre du Trésor public n’est pas de l’apanage de la FECOFA Le Trésors public ne prend en charge que ses Equipes nationales, les équipes du Gouvernement de la République qui en est d’ailleurs le tout premier spornsor.
A l’heure actuelle, faire de l’apologie de certaines recettes faramineuses en terme des millions à même d’assurer la maintenance du stade des Martyrs dénoterait de la très mauvaise foi. En outre, ces millions d’argent, en Francs congolais sans nul doute, proviennent-ils de toutes les rencontres rencontres sportives? Est-ce la FECOFA qui met tout cet argent en poche ou ne bénéficie t-elle que d’une quotité sur le net des recettes. Il est aussi fait allusion aux recettes des panneaux publicitaires au niveau des superstructures du stade qui valent des dizaines de milliers de dollars mensuellement: Le ministre sorti de Bruno Tshibala en sait un bout l’argent payé par Orange RDC pour écarter Vodacom et Dispromalt du stade des Martyrs.
Ce n’est pas tout. On évoque également les publicités autour de l’aire du jeu, tout comme celles diffusées sur l’écran géant du stade au fonctionnement douteux. La location du stade pour des manifestations religieuses et autres rapporteraient des millions en dollars. Ce qui est archi-faux. Les millions de dollars ne se ramassent pas à la pelle. Les abonnements de la salle de musculation, les recettes des matches internationaux et nationaux de football organisés aussi bien par la Fécofa que par la Linafoot…. L’ouverture des boutiques de ventes des équipements et pins en lieu et place des gargotes et bistrots laissés par l’ancien ministre pour ses copines et celles des membres de son cabinet politique n’ajouteraient pas grand’chose pour l’instant aux fameuses recettes faramineuses au stade des Martyrs au regard de l’insécurité qui y règne avec tous les Chégués et Kuluna qui y règnent en grands maîtres.
En tout cas, s’il y a des sous du stade qui ont pour destination les poches des gens, ce n’est pas à la FECOFA qu’il faille chercher, encore moins auprès de son président, Constant Omari Selemani qui ne navigue jamais sur ces eauc là.. Le stade des Martyrs, doté du reste d’un Comité de gestion nommé par le ministre des Sports et loisirs jouit d’une autonomie de gestion administrative et financière.
IMPOSSIBLE POUR LE STADE DE TOUT REHABILITER-MODERNISER.- Le Premier ministre n’a donc administré aucune bonne leçon de management ou de partenariat public-privé quant aux travaux à effectuer en urgence au Stade des Martyrs de Pentecôte. Il est purement aléatoire de penser et soutenir que l’entretien, la prise en charge du personnel ainsi que la réhabilitation-modernisation de ce stade peuvent se faire sur fonds propres, sans l’aide de l’Etat.
C’est de la pure utopie au regard des coûts, non seulement des travaux mais également des installations des systèmes sphistiqués de surveillance, de couverture Internet, la VAR, le marquoir couplé à l’écran géant électronique, les boxes radio-télé, les différentes régies multimédia,… Combien les caisses du stade des Martyrs disposent-elles pour couvrir tous ces frais? Là, on n’a pas ses pieds sur terre pour tout mettre à charge du Comité de gestion du stade des Martyrs…
S’il est vrai que l’État ne peut plus demeurer continuellement la vache à lait de certains bonzes du stade, de l’Administration des Sports et loisirs et du Ministère ad hoc, il est aussi vrai que celui qui a construit ce stade devra continuer à s’en occuper de manière permanente, quant à l’entretien des installations.
Au sortir de la cannibalisation de ce stade par le dernier ministre des Sports et loisirs de Bruno Tshibala, le stade des Martyrs a tout perdu de sa superbe d’antan et nécessite des travaux de réhabilitation et de modernisation de ce stade qui devrait à la longue être considérée comme une véritable unité de production qui ne devrait plus continuer d’enrichir impunément ses gestionnaires avec la bénédiction du ministre de tutelle. En tout cas, ce n’est pas là qu’il faudrait aller chercher la FECOFA…