UN SAMEDI 23 JANVIER 2016 PAS COMME LES AUTRES : Pieuse soirée sabbatique des Fauves d’Afrique centrale au CHAN-Rwanda 2016 : Léopards, Lions et Panthères ont tous communié à la petite chapelle des Bonnes sœurs de Mater Boni Consilii…
- Au cours d’une même célébration eucharistique, en cette mémorable soirée où Congolais démocratiques, Camerounais et Gabonais ont scellé le nouveau pacte de la cohabitation pacifique de leurs délégations respectives dans un même établissement hôtelier sur les collines inspirées du quartier universitaire Taba de Huye-Butare, il a été accompli un pas de géant de vaines et ataviques croyances «spiritualo-mystérieuses» de cloisonnement des formations sportives, de peur d’entrer en contact avec l’adversaire pour cause d’envoûtement… Une vraie pâture des charlatans.
La nouvelle classe dirigeante de nos Fédérations nationales de football d’Afrique centrale a compris que «le sport, mieux, le foot, devrait plus unir les peuples que les diviser ». Les Sélections nationales d’Afrique centrale de la RD Congo, du Cameroun et du Gabon ont effectivement fait la preuve, le samedi 23 janvier dernier à Huye, au Rwanda, de leur maturité malgré la probable et prochaine adversité… de 90 minutes seulement.
Soirée sabbatique pieuse donc pour les Léopards RD Congo. En effet, le samedi 23 janvier 2016, après les entraînements dans la matinée, toute la délégation congolaise, joeurs et staff technique confondus, à l’exception des musulmans du groupe, se sont retrouvés dans la peitie chapelle de l’Hôtel des Bonnes Sœurs où logent les Léopards, la Mater Boni Consilii.
Ils n’y étaient pas seuls. Les deux autres délégations des lieux, les Camerounais et, les Gabonais qui venaient à peine d’arriver de Kigali, en remplacement des Ethiopiens partis avec les Angolais jouer leur dernier match dans la capitale rwandaise, étaient également au pieux rendez-vous pour rendre grâce au Dieu Tout-puissant, le maître des temps et des circonstances.
Tout naturellement, la petite chapelle de Mater Boni Consilii a refusé du mondé et l’on s’est même retrouvé dans les couloirs… A Dieu, honneur, hommage et toute reconnaissance.