Le scandale de la « fraude massive à Lisala de l’UDEMO Pombi Maluku traduit en justice » fait tâche d’huile
En 2018, l’ex-député UDEMO, Pombi Maluku s’était illustré par une criminalité électorale. Le voilà revenir cinq ans après avec la même stratégie de terreur pour vouloir s’imposer par la fraude. Des audios qui ont fuité, on entend le meneur planifier la tricherie avec les agents de la CENI. Une plainte contre le candidat du parti de Nzanga Mobutu a été déposée devant la Cour de cassation. Tout Lisala l’a désavoué.
Proche de Nzanga Mobutu, le fils du maréchal défunt, le candidat Pombi Maluku a tenté de corrompre trois agents de la CENI pour faciliter le bourrage des urnes en sa faveur. Malheureusement, l’opération a mal tourné cette fois-ci. Toute la scène a été mise sur la place publique. Si en 2018, Pombi Maluku avait misé sur la corruption pour gagner le siège de Lisala ville, son entreprise criminelle a tangué en 2023. Son coup a percuté un mur solide d’autant plus que la population éveillée a bloqué son plan.
Une plainte déposée contre lui
Les preuves accablent Pombi Maluku. Une plainte pour fraude électorale a d’ailleurs été déposée au parquet général de Lisala contre le candidat UDEMO. Déjà, un jour avant le vote, soit le 19 décembre, Pombi avait planifié la tricherie avec trois agents de la CENI. Il s’agit de Guylain Egbula (Chef de centre de vote Boso-Gbete), Prophète Bokela (Chef de centre Swissev) et Claude Ebanga (chef de centre CS La sagesse). L’homme a missionné le trio à bourrer les voix en sa faveur dans les différents bureaux de vote. Par patriotisme, les agents sollicités ont décliné l’offre. Ils ont même enregistré la conversation pour certifier sa tentative de corruption. L’enregistrement authentifié a été versé dans le dossier de plainte déposé à la Cour de cassation.
Dans cet audio, Pombi s’étale. Pour convaincre ses interlocuteurs, il se vante d’avoir gagné par la fraude son siège à Lisala ville en 2018. Plus grave, il confesse avoir déjà acheté plus de 1000 cartes d’électeur à remettre à ses proches pour bourrer les urnes le 20 décembre 2023, leur proposant une bonne somme pour qu’ils facilitent la tâche à ses proches de voter cinq voire dix fois en sa faveur. Les faits sur le terrain ont confirmé la mise en exécution de son plan. D’ailleurs, son beau-père a été arrêté avec 500 cartes d’électeur et une forte somme d’argent. Pombi pensait rééditer l’exploit de 2018 mais c’était sans compter avec la vigilance populaire.
Pombi cherche des boucs émissaires
Dans le dur après avoir été pris la main dans le sac, le candidat UDEMO a recruté des inciviques (kulunas), pour semer la terreur et perpétrer des actes de violence contre les équipes de campagne de ses adversaires. À Lisala, on a dénombré plusieurs cas de blessures graves, l’œuvre de la milice du cadre UDEMO. En plus, le même groupe a vandalisé beaucoup de supports de campagne de ses concurrents. Contacté par la presse, l’auteur de la plainte, Sakombi Molendo Aimé en congé à l’étranger, a affiché sa totale sérénité sur l’issue du vote massif en sa faveur car en possession de tous les PV. Le candidat UNC compte sur la justice et la CENI pour mettre hors d’état de nuire tous les fraudeurs et leurs parrains politiques tapis dans l’ombre à Kinshasa car dit-il, le respect de la volonté populaire des habitants de Lisala ville s’impose.
Molendo Sakombi, le choix de Lisala
Lisala s’est trouvé un messie. Il s’agit du député Aimé Molendo Sakombi. Après les années Mobutu, jamais la capitale de la Mongala n’avait jamais misé sur un homme. Le populaire Molendo est aujourd’hui le visage légitime de cette ville longtemps délaissée, mais qui renaît grâce à plusieurs projets initiés par lui. Sans se prévaloir de sa casquette de ministre, il a mené une campagne électorale active dans tous les coins et recoins du chef-lieu de la Mongala. Partout dans la ville, un seul nom est cité : Molendo Sakombi. Il a tellement réalisé des actions à impact visible si bien que la ville de Lisala s’identifie à sa personne. Voilà pourquoi la population a voté massivement en sa faveur, question de lui exprimer tout son soutien.
Ainsi, des voix s’élèvent pour demander justice en faveur de Molendo Sakombi contre le candidat UDEMO, auteur de la fraude massive. À la CENI, on exige aussi une enquête approfondie sur les allégations à charge de Pombi Maluku. La société civile locale exige de préserver la transparence et l’intégrité du processus électoral pour garantir une représentation démocratique et légitime de la ville de Lisala à l’hémicycle.
Le candidat Pombi Maluku de l’UDEMO traduit en justice pour fraude massive. @ Photo Droits tiers.