ZOOM POLITIQUE : Gabriel Mokia Mandembo, Homme d’Etat, Modèle de réussite et de persévérance…

  • «Gbukulu nzete ya nzube ! Moto amata te !», Comprenne qui pourra…

Il n’est pas facile de grimper sur un baobab ou mieux, sur cette espèce sacré de gros arbre à palabre aux épines de nos villages de la Mongala qu’on appelle « Gbukulu ». Telle est l’image qu’on peut se faire de ce digne fils de cette contrée dont la renommée à franchi les frontières de la Province de la Mongala, Gabriel Mokia Mandembo qu’il s’appelle. On le sait, il a même  été parmi les candidats présidentiables aux dernières élections du 30 décembre 2018 dont les résultats font l’objet, pour une bonne frange de la classe politique, l’objet de contestation et de réclamation de la « vérité des urnes » même si l’on semble s’accommoder présentement avec le Président de la République et Chef de l’Etat officiellement élu, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo…

Effectivement, cela saute apparemment aux yeux de l’opinion. Dans l’exercice de ses pouvoirs constitutionnels régaliens, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo  marque des pas de géant,  au jour le jour. Il semble assumer, comme il se devait, la véritable alternance politique qu’on a voulue « pacifique et civilisée » par le Président sorti, Joseph Kabila Kabange et son clan. Le nouvel homme fort de la RD Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo , semble avoir négocié et obtenu, par ses premières actions de décrispation politique, une apparente paix des braves dans les rangs de l’Opposition politique républicaine et même,  radicale.

C’est du reste dans cette dernière catégorie des radicaux que se recrute Gabriel Mokia Mandembo, ce grand’homme d’Etat, leader inontestable et incontesté de la Province de la Mongala dont on ne vit plus ses shows médiatiques d’autrefois, ses prises de position aussibien bien incendiaires que tranchées, des attaques couperet contre le Pouvoir en place, etc. Cet arsenal argumentaire politique gros calibre qui a fait la célébrité de Gabriel Mokia Mandembo sur l’arène politique nationale. Mais, depuis un certain temps, il semble se complaire dans un mutisme complice du Pouvoir en place apparemment.

SHUT ! ON NE RECONNAIT PLUS « YA GABY ».- « Ya Gaby », c’est comme cela aussi qu’on aime bien appeler Gabriel Mokia Mandembo par ses nombreux admirateurs politiques. A t-il été « récupéré » par le duo au pouvoir du CACH, s’interroge t-on un peu partout dans l’opinion? A quel jeu politique, ce leader politique national en général et de la Mongala en particulier, Gabriel Mokia Mandembo, joue t-il en fin de compgte? A t-il renoncé à la grande et vraie opposition radicale au point de se ranger en ligne de soutien à Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et Vital Kamhere? Une évidence tout de même, au moins, on ne le voit jamais, ouvertement, dans les messes basses de la Kabylie. Mais, l’opinion s’interroge ttoujours sur ce qu’est finalement devenu Gabriel Mokia Mandembo, Président national du MDCO… On se met en battue, à ses trousses, pour en savoir davantage sur le côté où il se penche pour le moment.

Car, tout compte fait, l’on est bien en droit de savoir ce que l’ancien candidat Président de la République Démocratique du Congo aux élections du 30 décembre 2018 mijote ou, est-il devenu l’ombre de lui-même ? S’est-il lassé de ses escarmouches au point de ranger ses armes politiques en s’alliant pieds et poings liés avec Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et Vital Kamhere ? On n’a plus des nouvelles, sur l’arène politique, de l’ancien « Candidat N° 16 » sur la liste des Présidentiables de la Commission Électorale Nationale Indépendante à l’Election Présidentielle du 23 puis du 30 décembre 2018.  Nombre d’observateurs avertis s’étonnent de l’attitude expectative du tonitruant Gaby Mokia, patron de la SOZAPRO (Société zaïroise des produits) de la belle époque au croisement des avenues Flambeaux et Cabinda, Bon Marché.

PROSPERE BUSINESSMAN ET PUISSANT PATRON DES MEDIAS.- Mais, il y a quelques années de cela, fraichement sorti de ses études primaires, secondaires et des humanités, nul ne pouvait, à l’époque, croire que Gabriel Mokia Mandembo pouvait être la lueur d’espoir pour un peuple longtemps meurtri par la colonisation. Car, trente ans après, Gabriel Mokia Mandembo qui s’était lancé dans la politique, aura à sacrifier sa jeunesse sur l’autel des privations des libertés des dictatures au pouvoir. Déjà, à 22 ans, encore étudiant en 1ère Licence en Sciences économiques, il se lance aux affaires, précisément dans les secteurs des cafés, bois, cacao, caoutchouc,… Très vite, Gabriel MOKIA, connaitra une ascension fulgurante dans le monde des affaires, au point de devenir en 1983, Président Directeur Général de la Société Zaïroise de Production en sigle, SOZAPRO.

Le brillant parcours dans les affaires de Gabriel Mokia Mandembo n’était pas pour plaire à tout le monde car sa propérité lui attire bien des convoitises et, curieusement, beaucoup d’autres ennuis dans la haute sphère politico-affairistes dans ses premiers combats de lutte contre le clientélisme politique et la corruption à tous les niveaux de la vie socioéconomique. Bien que  fleurissent ses entreprises car en plus de la SOZAPRO, naîtront par la suite l’Agence de Transit Maritime (ATM) en 1990 et la Société Générale d’Exploitation et Importation (SOGEXI), Gabriel Mokia Mandembo se découvre de nouvelles vocation la même année. Il embrasse alors le secteur des médias, où il devient Président du Conseil d’administration du Journal EPANZA MAKITA en 1986 et, Editeur Directeur Général du Journal « Le Diplomate” en 1990. Il mène alors,  dans ses écrits, un combat sans merci contre les antivaleurs dans la société. Il est alors le mal aimé des milieux de la haute maffia politico-financière en République Démocratique du Congo.


OFFENSIVE TOUS AZIMUTS CONTRE LES ANTIVALEURS.- De tout ce qui précède, naîtra également en Gabriel Mokia Mandembo le goût des risques politiques. Comme le peint si bien un distingué confrère, Roland Isso Bolota Is’Alando dans une esquisse biographique de ce leader politique de la Mongala, «né un certain 18  décembre 1956, en plein cœur de Bumba, dans l’actuelle Province de la Mongala, jadis l’un des cinq districts du Grand Equateur, Gabriel Mokia Mandembo est marié à Madame Yolande MALOBO MOKIA et géniteur de 7 enfants, dont une fille et six garçons. C’est à l’entrée de l’Alliance des Forces Démocratiques de Libération (AFDL) en 1997 que Gabriel Mokia Mandembo s’intéresse davantage à la politique active ».

Par conséquent,  Gabriel Mokia Mandembo se documente au point de se muer en un véritable rat des Bibliothèques où il s’intéresse particulièrement aux biographies et philosophies politiques de grands hommes d’Etat du monde. Il se convainc finalement et crée quelques années après, un parti politique pour combattre la dictature séante et y mettre fin. Gabriel Mokia Mandembo réalise que, écrit Roland Isso, «pour améliorer les conditions sociales des congolais, il faut faire de la politique active, non avec l’intention de bourrer le ventre, moins encore pour l’enrichissement sans cause, pis encore d’être le valet des Occidentaux et des présidents de certains pays voisins. Il prône la politique de l’apostolat et du sacerdoce. C’est ce qu’il fait depuis qu’il s’est engagé dans la politique active. Gabriel Mokia Mandembo n’a jamais souillé son casier judiciaire. Au contraire, l’homme est venu en politique avec tous ses propres biens, amassés au cours de sa jeunesse».

DE NOMBREUSES PRIVATIONS DES LIBERTES POUR RIEN.- Près d’une trentaine d’années de lutte politique acharnée, Gabriel Mokia Mandembo a été mis aux arrêts vingt-sept fois, dix-neuf fois dans les cachots et huit fois en prison ferme à raison de ses opinions politiques qui dérangeaient les différents régimes en place, de Kabila-Père à Kabila-Fils.-Malgré ces emprisonnements injustes et autres privations des libertés arbitraires,  dans la seule et unique intention de le museler, Gabriel Mokia Mandembo n’a jamais jeté l’éponge. Il passe et repasse là où tout le monde se met à genoux. Il n’a pas froid aux yeux devant des tortionnaires. Il cogne. Il ne se laisse pas faire ou intimider.

Les actions politiques d’envergure de  Gabriel Mokia Mandembo vont en crescendo. Il confonde plusieurs plates-formes politiques, l’Union pour la Nation qui soutenait le candidat Jean-Pierre Bemba Gombo au second tour de la Présidentielle de 2006, la Dynamique de l’Opposition qui souleva le peuple en janvier 2015 pour empêcher le Pouvoir en place de tenter de modifier la Loi électorale ainsi que le Front Populaire contre la Révision Constitutionnelle. Ayant compris que la matérialisation de sa vision pour le Congo ne peut se concrétiser que s’il détient l’impérium du pouvoir, Gabriel MOKIA s’engage à briguer la magistrature suprême.

Lui, Gabriel Mokia Mandembo, l’ancien « Candidat N° 16 » sur la liste des Présidentiables de la Commission Électorale Nationale Indépendante à l’Election Présidentielle du 23 puis du 30 décembre 2018 avait sollicité et attendait la majorité des suffrages de tous les Congolais, pour qu’ensemble, ils puissent bâtir le Congo…. Il s’en était sorti avec 11 pour cent. Pas mal après tout ! Malgré cela, il n’aura jamais cessé de croire en son slogan, son cri de guerre : ”ENSEMBLE, POUSSONS LA RDC DE L’AVANT”, ce géant au cœur de l’Afrique, Pays de rêve et des espérances perpétuelles… Dixit Gabriel Mokia Mandembo.

J. Gérard-Désiré ANGENGWA AGBEME

Après ses débuts scolaires, 1ere Promotion de l''Institut Champagnat- Collège de Binza- Institut Bobokoli actuellement, Jerry Gérard-Desiré ANGENGWA AGBEME NGENDU MBOKO est diiplomé d'études universitaires à l'Institut des Sciences et Techniques de l'Information (ISTI) actuel Institut Facultaires en Sciences de l'Infiormation et de la Communication (IFASIC). Jerry Gérard-Desiré ANGENGWA AGBEME est présentement Directeur-Coordonnareur de la Direction de la Communication et Médias de la Fédération congolaise de football association (FECOFA). Il charrie une riche expérience de plus d'une trentaine d'années de métier. Après ses débuts dans la Presse mère au sein du Groupe de presse Salongo dans les années '80, il assumera par la suite les fonctions de Rédacteur en chef et de Directeur de publication de plusieurs journaux du pays notamment EPANZA MAKITA, MAMBENGA, L'ESSOR AFRICAIN, NOUVEAU DEFI, L'ENJEU SPORTIF, LE DIPLOMATE, KIN MATCH, LA RÉPUBLIQUE, ... Il coordonne présentement le 1er Journal televisé sportif en lingala "15' YA MASANO" qu'on suit également sur Youtube sur 15' YA MASANO TV, après ses passages sur VAINQUEURS TV, DONDJA TV et DRC SPORTS...