FRANCE-AFRIQUE : Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le grand gagnant du sommet 2021
Le grand gagnant du sommet de Paris est le Président de la République démocratique du Congo SEM Félix Antoine Tshisekedi, Président en exercice de l’Union Africaine.
En effet, le Président de la République démocratique du Congo SEM Félix Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat gagne de la part du Fonds Monétaire International pour la République démocratique du Congo :
1. Le financement des toutes ses promesses de campagne pour les 3 prochaines années.
2. Un bonus de 1.500.000.000 $ américains (Un milliard de dollars et cinq cents millions de dollars américains) pour couvrir toutes les dépenses imprévues de sa gouvernance
3. Une reconnaissance diplomatique internationale qui l’emmène à jouer un rôle d’influence désormais pour le compte de l’Afrique durant les prochains sommets internationaux notamment le sommet des Grands pays les plus industrialisés G7. Le Royaume-Uni organise le prochain Sommet du G7 du 11 au 13 juin. Outre les pays membres du G7 (Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Japon, France, Allemagne et Italie), le gouvernement britannique a invité l’Australie, l’Inde, la Corée du Sud et la République démocratique du Congo à se joindre aux discussions.
4. Le Président de la République démocratique du Congo SEM Félix Antoine Tshisekedi, Président en exercice de l’Union Africaine sera également autour de la table du prochain sommet du G20 qui se tiendra en Italie qui envisagent d’intégrer les Objectifs de développement durable dans les plans de relance et de proposer une réponse collective à la crise sanitaire.
5. Le sommet de Paris qui s’est joué autour du leadership du Président de la République française Emmanuel Macron, du Président de l’Union Africaine SEM Félix Antoine Tshisekedi et de la Directrice du Fonds Monétaire International (FMI) Kristalina Georgieva était un sommet hybride, ce n’est ni un sommet du G20 ni un sommet d’une organisation internationale, mais un sommet intergouvernemental où n’étaient invités que les États les plus importants d’Afrique.
6. C’était l’occasion de réaffirmer des ambitions et de donner une impulsion qui seront ensuite traduites par des actions dans les institutions financières internationales appropriées.
7. Les grandes puissances vont se mettre d’accord sur certains principes en étroite collaboration avec SEM Félix Antoine Tshisekedi, Président de l’Union Africaine.
8. Cette rencontre est avant tout une réponse à ce déséquilibre que l’on a vu apparaitre entre les économies avancées et les autres.
9. Il y a en effet un écart colossal entre ce que les économies matures ont été capables de mobiliser pour soutenir leurs économies pendant la pandémie, ces fameux plans de relance représentant plus de 15 000 milliards de dollars, et ce qu’ont pu entreprendre les pays moins avancés.
10. Il convient donc d’envoyer à l’Afrique un signal politique fort. Un signal de solidarité.
11. Il faut d’abord saluer la première victoire du FMI qui a été de faire accepter cette nouvelle allocation de DTS à hauteur de 650 milliards de dollars pour ses 183 membres.
12. Chacun en recevant une partie en fonction de sa quote-part au FMI.
13. Cette victoire a été rendue possible par la levée du veto américain, au lendemain de l’élection de Joe Biden à la présidence.
14. En mars dernier, le FMI a entamé les discussions, et le Conseil d’administration du FMI doit désormais valider la décision d’ici la fin du mois de juin, pour une allocation possible dans le courant du mois d’août.
15. Ce qui est à souligner, c’est qu’un certain nombre de pays riches ne vont pas utiliser leur quote-part de DTS, et toute la discussion actuelle tourne autour de l’idée de savoir comment utiliser ces DTS de pays riches non utilisés pour les allouer aux économies à bas revenus.
15. La solution qui semble tenir la corde, c’est d’utiliser le Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté du FMI (PRGT) qui bénéficierait d’un prêt d’une partie des DTS alloués aux économies avancées pour les orienter vers les pays les moins avancés.
16. Le montant final devrait se situer entre 20 et 40 milliards de dollars pour les pays africains.
17. Des mécanismes additionnels pourraient également intervenir, ciblés sur le secteur privé ou certains secteurs ou thématiques spécifiques comme le financement d’actions en faveur de la préservation de l’environnement, mais chaque option doit être évaluée avec ses avantages et ses inconvénients.
Coup de chapeau au Président Félix Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat pour sa diplomatie et ses capacités de négociation hors-norme.