DIABOLISATION DE JEAN-PIERRE LIHAU : Guerre de lits politiquement instrumentalisée !
Une vidéo est balancée sur les réseaux sociaux, devenus une arme de destruction et un vecteur de la haine, où l’on voit les cinq filles de feu professeur Marcel Lihau (Élisabeth Lihau Kanza, Anne Lihau Kanza, Irène Lihau Kanza, Nzuzi Lihau Kanza et Zola Lihau Kanza) dénier toutes les cinq, la «lihauté» à leur frère Jean-Pierre qu’elles nomment tantôt Pitchou, tantôt Jean-Pierre Kalokola.
Pour ces filles issues toutes du lit de Sophie Kanza, Jean-Pierre Lihau, né lui d’une autre mère, Eugènie Kalokola, fille d’un grand dignitaire de l’actuelle province de la Tshuapa, est un intrus dans la famille qui a renié ses vraies origines pour se cacher derrière les Lihau. En réalité, feu professeur Lihau Ebua Marcel, comme beaucoup de dignitaires du temps de Mobutu, n’a pas eu une seule femme. Mais pourquoi cette revendication seulement maintenant avec une forte de médiatisation, pendant cette période politiquement chaude, où beaucoup se bousculent pour le gouvernement ?
Du coup, les observateurs avertis comprennent qu’outre la guerre de lits qui oppose les Lihau comme partout où les enfants sont issus d’un parent polygame, il y a également une guerre politique que lui livrent ses adversaires de la Mongala avec lesquels il se dispute le leadership de cette province. D’autres observateurs voient dans ces artilleries une stratégie de revanche de ceux qui ont mal digéré que Jean-Pierre Lihau se soit mis en avant plan pour fracasser le FCC au niveau du Parlement et apporter son soutien retentissant au président Félix Tshisekedi. Il est le premier député national et cadre du PPRD à rejoindre l’Union sacrée pour la nation. Il faut donc tout faire pour le punir et l’empêcher d’user d’autres stratégies pour accroître l’encrage du chef de l’Etat dans l’Equateur et donner un coup d’arrêt du FCC dans cette partie stratégique du territoire national.
Car, même si les filles de maman Sophie Kanza ne peuvent naturellement pas accepter les enfants de celle qui a bousculé leur maman, il faut apprécier curieusement le financement de la forte médiatisation de cette affaire qui devrait rangée dans les faits divers, sans intérêt pour la République. Un investissement malheureusement risqué pour le commanditaire, quand on sait que Félix Tshisekedi a besoin des cerveaux et non pas des clichés ou des quotas des familles jadis politiquement bien réputées. Sinon les Kasavubu, les Kibassa, les Bwankiem, les Ngalula Mpandanjila, les Lumumba, les Okito, les Mpolo réclameront un quota au Gouvernement, au nom de leurs familles. On risque alors d’avoir un Gouvernement des héritiers.
Sans aucune intention de minimiser ni de négliger les chirurgiens spécialisés en réanimation, les pro-Lihau Jean-Pierre estiment que ces biologistes et radiologues peuvent toujours renforcer les capacités opérationnelles et être très utiles à HJ Hospital, à CMK ou encore à la Clinique Diamant, s’ils ne veulent pas des institutions médicales étatiques comme les Cliniques universitaires, l’INRB ou l’hôpital général de référence de Kinshasa. Mais pas en tout cas au Gouvernement où seule la maîtrise de la gestion des affaires publiques compte. Aussi, conseillent-ils, les cours et tribunaux sont là pour régler les conflits de succession. Pas la République, pas le Chef de l’État. Mais vu le moment et le contexte, la distraction est quand même excitante.
«Quant à Jean-Pierre Lihau, son parcours et sa montée politique sont le fruit de son intelligence. Voilà pourquoi ceux qui l’adulent le surnomme « Mwana Suka ya Bumba » ou encore ‘’cerveau d’Etat’’», commente l’un de ses collaborateurs en ajoutant qu’«il a taillé dans le roc son chemin pour atteindre son objectif». Chargé de Missions, Conseiller Juridique, Directeur de cabinet Adjoint puis Directeur de cabinet du Président de l’Assemblée, avant d’être brillamment élu Député national à Bumba, c’est donc un véritable Warrior qui a gravi toutes les arcanes et tous les tous les échelons nécessaires à la maîtrise de la gestion de la République. Tout cela ne s’improvise pas et ne se transmet pas automatiquement au nom du père.
Pour ce très proche de l’élu de Bumba, Jean-Pierre Lihau est sorti par ses propres efforts de l’ombre à la lumière. Somme toute, conclut-il, si sa «lihauté» est prouvée et témoignée par nombreuses de ses tantes paternelles, notamment Thérèse et Eléonore Lihau, celles-là même qui sont nées et sorties du même ventre avec Marcel Lihau, si les proches collaborateurs de feu Professeur Lihau , dont son Dircab, son Parsec, et bien d’autres reconnaissent que Jean-Pierre Lihau est bel et bien le fils de Marcel Lihau Ebua, le reste de débat n’est que perte du temps. Même à Bumba, on ne comprend pas le bien-fondé de cet acharnement à un fils qui, loin de représenter un danger pour les intérêts et l’image du Professeur Lihau, fait plutôt sa fierté et son honneur, en pérennisant son combat pour la recherche du bien-être de la population.