C’est un gros malheur qui s’abat sur nous, par la perte de cet être si cher, Jean-Claude BOKAMA LOMBOTO, «Vieux J-C» comme on aimait l’appeler affectueusement, au moment où l’on s’y attendait le moins ; au moment où l’on comptait davantage sur son expérience, son expertise et souvent, sa sagesse ! Et, c’est juste au moment où il devait reprendre du service avec la reprise d’un nouveau marathon du Championnat national de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) où il abat un travail de titan en communication et gestion des opérations médias de la Vodacom Ligue 1 qu’il nous quitte brutalement. Tout comme, à la Direction de la Communication et Médias de la Fédération congolaise de football association (DIRCOM-FECOFA), en sa qualité d’Assistant Principal en charge des Médias et Relations publiques.

A la FECOFA spécialement, Jean-Claude BOKAMA LOMBOTO laisse sur sa table, l’ébauche d’un bel essai bilantaire des Années Constant OMARI SELEMANI, « L’HOMME, MIEUX, L’ARBRE SUR QUI L’ON JETTE DES PIERRES… ». Comprenne qui pourra! Un ouvrage sur lequel l’on s’était convenu de publier dans les prochains jours. Il n’y accouchera plus une seule ligne… Car, ainsi en a décidé, Celui en qui, il avait toujours cru : l’Eternel Dieu Tout-puissant, le Maître des Temps et des Circonstances ! Il avait donné, Il a repris à Lui, notre cher «Vieux J-C», nous laissant un arrière-goût de l’inachevé.

HOMME IMPERTURBABLE.- Certes, d’un caractère pour d’aucuns parfois difficile, imperturbable et intransigeant mais, Jean-Claude BOKAMA LOMBOTO avait un cœur d’agneau, tendre, flexible, compréhensif et empreint d’une bonne dose de sagesse dans ses prises de position. Fourbe, il ne l’a jamais été. Et, nombre de ses contemporains en ont fait l’expérience, de cette fine sagesse qui filtrait d’une intelligence fertile qu’on retrouvait en son personnage, par moment énigmatique. il se reconnaissait aussi par ce regard vif, hagard, sévère et perçant derrière des verres clairs de ses traditionnelles lunettes.

Bosseur infatigable, Jean-Claude BOKAMA LOMBOTO l’a prouvé, toute sa vie durant, jusqu’au dernier soupir. Effectivement, il a rendu l’âme au front, la plume à la main, en plein reportage du dernier Tour Cycliste international de la RD Congo-Edition 2019, un certain mercredi 7 août 2019 dans la soirée au niveau du Pont Matete.

BRILLANTES ETUDES.- Fils de Papa BOKAMA BOSIYA François (+) et de Mamam MBILO WEDJA Pacifique (+), Jean-Claude BOKAMA LOMBOTO a fait ce parcours idéal de vrais Collégiens, «de plus normal comme on dit, TOYEBI BANA CLASSE NA BANGO» : Etudes primaires à l’EP 10 Ngiri-Ngiri, Secondaire et Humanités Latin-Philo d’abord au Collège Saint Joseph, l’actuel Collège Elikya puis, à l’Institut Kilimani où il obtint son Diplôme d’Etat. Diplômé universitaire, Licence en Journalisme de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information (ISTI), l’actuel Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), «Vieux J-C» allait fêter ses 60 ans d’âge cette année, dans quelques heures, précisément ce lundi 26 août courant.

Journaliste d’excellence, Jean-Claude BOKAMA LOMBOTO, « Vieux J-C », a mis des années durant de sa brillante carrière professionnelle, sa plume de plus alerte, incisive et défenderesse de nobles et justes causes du Sport national, au service de plusieurs Rédactions sportives notamment, du journal  ELIMA, dans ses suppléments sportifs; des journaux LE PATRIOTE et LA PATRIE LIBEREE ; des journaux du Groupe de presse LE PALMARES dans son Supplément Musique-Sport, VISA 2000 et, finalement, dans LA TEMPETE DES TROPIQUES où il s’est éteint, la plume à la main, en laissant une veuve et six enfants : Trois filles et trois garçons. Superbe parité !

GRAND COMBATTANT.- Jean-Claude BOKAMA LOMBOTO a couvert tout le Mouvement olympique et sportif national, toutes les disciplines sportives et versions confondues. Il a été de toutes les grandes batailles de leur émancipation, mieux, de leur indépendance vis-à-vis des ingérences répétées de la Tutelle, du Ministère des Sports et loisirs. Au football particulièrement, il a eu parfois à arbitrer, à sa manière, des guerres fratricides intestines au sein des Comités exécutifs de la FECOFA ayant accouché de la stabilité institutionnelle actuelle de l’organe faîtier du football congolais. Les amoureux du ballon rond lui en seront toujours reconnaissants. Au moment où nos chemins se séparent, que dire encore sinon :

MERCI J-C !                                                                                                                                                                    GRAND COMBATTANT DE LA JUSTE ET NOBLE CAUSE DU SPORT, MIEUX, DU FOOTBALL CONGOLAIS…                                                                                                                                                             REPOSE DANS LA PAIX DE L’ETERNEL TON DIEU !

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