RDC EN DANGER! Appel à la résistance de Honoré Ngbanda contre la balkanisation…
Appel à l’unité des congolais contre le projet de la balkanisation de la RDC, et au rassemblement de tous le Mai-Maï
(Par Honoré Ngbanda-Nzambo Ko Atumba- 22 Juin 2020)
Très chers compatriotes,
La République Démocratique du Congo notre pays, vous le savez tous, est en proie à la balkanisation. Et comme vous le savez aussi, aucune opération, aucun complot visant la balkanisation d’un pays ne saurait réussir sans le consentement du peuple et de ses dirigeants politiques. Malheureusement, certains congolais et certains leaders politiques commencent à prêter le flanc à l’ennemi en jouant le jeu la division et de la haine tribale. Certains compatriotes commencent même à développer des thèses fédéralistes avec des arrières pensées séparatistes. D’autres revendiquent ouvertement la sécession avec des sentiments de haines tribales. Aujourd’hui, dans le Katanga, on nous signale que certains de nos compatriotes, manipulés par nos ennemis, lancent ouvertement des appels pour organiser des incursions en vue d’attaquer les domiciles de nos frères kasaïens. Dans la commune de Kikula à Likasi, on nous signale que les messages de haine contre les Kasaïens diffusés dans les réseaux sociaux sont maintenant relayés sur les murs des parcelles habitées par les kasaïens. Comme on le voit, les démons de la division sont de retour en RD Congo !
Jésus-Christ a énoncé une maxime qui a inspiré des grands stratèges politiques et militaires de l’histoire, les uns positivement, les autres négativement. Il a dit : «Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister » (Matthieu 12 :25) Certains stratèges ont tellement compris l’efficacité de ce principe qu’ils ont justement appliqué son contraire pour vaincre leurs ennemis les plus coriaces. «Divide et impera», divisez vos ennemis pour mieux les dominer, disaient les stratèges romains.
En Afrique dite indépendante, les congolais figurent en tête de liste des peuples africains qui ont le plus subi les affres de la division. En effet, dès le lendemain de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale le 30 juin 1960, les prédateurs de la jeune République Démocratique du Congo ont plongé notre peuple dans un bain de sang entre 1960 et 1965, pour tenter de balkaniser son territoire national. La RD Congo a alors connu trois sécessions successives en six mois seulement : celle du Katanga avec Moïse Tshombe Kapend le 11 juillet 1960, celle du Sud-Kasaï avec Albert Kalondji le 08 août 1960 et celle de la République Libre du Congo avec Antoine Gizenga en Province Orientale le 12 décembre 1960 ! Et en 4 ans, entre 1961 et 1965, la RDC a connu 3 rébellions : la rébellion muleliste dirigée par Pierre Mulele dans le Kwilu au Bandundu entre 1964 et 1965, la rébellion de Christophe Gbenye à Kisangani (alors Stanley ville) en août 1964, et la rébellion des Simba qui a eu lieu de 1961 à 1964 avec une forte participation des congolais originaires des tribus de la province du Kivu et de la province Orientale.
Mais fort heureusement, face à ces nombreuses tentatives d’implosion du Congo, un fils du pays qui avait bien diagnostiqué le danger en cette époque-là a réagi en utilisant une parade appropriée et infranchissable. En effet, pour contrer les auteurs de la division et de la balkanisation du Congo, Joseph-Désiré Mobutu, car c’est de lui qu’il s’agit, leur opposa la stratégie de l’unité nationale ! Il a fait juste l’inverse de la stratégie des prédateurs du Congo : au lieu de diviser les congolais, Mobutu érigea une véritable forteresse à partir de l’unité des 450 tribus congolaises qui se fusionnèrent en un seul peuple solidement soudé au sein d’une jeune nation congolaise qui venait ainsi de voir le jour.
Mes chers compatriotes,
Je rappelle ce fait historique parce que c’est grâce à cette forteresse inexpugnable de l’unité nationale léguée par la deuxième République, que nous avons survécu jusqu’ici aux multiples assauts et tentatives de la balkanisation de notre pays, et de l’annexion de la partie Est de son territoire au Rwanda et à l’Ouganda.
Mais, nous devons aussi reconnaitre un autre fait historique important. Pourquoi, malgré plusieurs agressions (sous couvert de fausses rébellions) dont notre pays a été l’objet depuis 1996 à ce jour, nos agresseurs rwandais et ougandais n’ont-ils pas réussi à nous arracher les régions convoitées du Nord et du Sud Kivu , du Maniema et du Nord Katanga ? La réponse est claire: c’est grâce à la bravoure, à la pugnacité et au sacrifice de nos compatriotes de ces régions convoitées, et qui continuent encore de résister héroïquement contre la puissante coalition de nos agresseurs africains avec leurs alliés occidentaux.Je pense ici particulièrement aux intrépides patriotes bafuliiro, babembe, banyindu et d’autres auxquels j’adresse ici tout le soutien de la Résistance patriotique et j’exprime tout l’estime de la nation congolaise.
Mais je ne saurais lancer cet appel à l’Unité nationale des congolais, sans exprimer la reconnaissance de tout notre peuple aux héros qui sont tombés au front dès les premières heures de l’agression de notre pays, parce qu’ils sont osé opposer une farouche résistance aux agresseurs. Je pense ici à l’Archevêque métropolitain de Bukavu, Mgr Christophe MUNZIHIRWA qui fut froidement abattu à genoux, d’une balle à la tête, le 29 octobre 1996 soit quelques jours seulement après le déclenchement de la guerre d’agression rwando-ougandaise contre le Zaïre. L’Archevêque de Bukavu fa été sauvagement assassiné par l’Armée patriotique rwandaise, sur ordre express de son chef, Paul Kagamé. Et à la suite de l’assassinat de Mgr MUNZIHIRWA, cinq religieuses congolaises de la congrégation de Saint-Vincent-de-Paul ont définitivement disparue sans laisser de trace jusqu’à ce jour !
Et je m’incline aussi devant la mémoire Mgr Emmanuel KATALIKO, digne successeur de Mgr Christophe MINZIHIRWA. Il s’opposa lui aussi très courageusement aux agresseurs et aux bourreaux du peuple congolais en dénonçant publiquement leurs projets d’occupation et de balkanisation du Congo. Chassé de son diocèse de Bukavu par les Rwandais le 12 février 2000, il adressera, avant de mourir quelques mois après, un message en guise de testament à tous les Evêques de la RDC en leur disant ceci : «Pensez au peuple qui attend que les Evêques parlent » ! Je n’oublie pas non plus des nombreux autres martyrs laïcs et religieux, civils et militaires qui ont versé leur sang pour défendre l’intégrité de notre territoire national contre les barbares et les envahisseurs tutsi-rwandais et ougandais.
Mes chers compatriotes,
Autant j’ai salué la mémoire de nos deux évêques martyrs de la résistance patriotique, autant je déplore et je dénonce la lâcheté, l’indifférence et l’égoïsme de leur actuel successeur. En effet, nous avons enregistré plusieurs cris d’indignation et de déception de la part des chrétiens de l’archevêché de Bukavu, suite à la déclaration publique que Mgr François MAROYI a faite au mois de janvier 2020, lors de la célébration des 15 années de son épiscopat. En effet, à la préoccupation de ses nombreux paroissiens qui souhaitaient connaitre sa position concernant l’occupation par le Rwanda du village de Nyangezi situé à 27 KM seulement de Bukavu, l’homme de Dieu leur a répondu pendant la messe, sans sourciller, qu’il ne voulait pas mourir martyr ! J’ignore si l’archevêque MAROYI a mesuré la gravité de ses propos qui sonnent à mes oreilles comme un reniement du sacrifice suprême de Jésus, sacrifice qu’il était justement en train de célébrer. Car Jésus-Christ a sacrifié sa vie pour ses brebis que nous sommes ! Comment lui, le représentant du grand Berger, Jésus-Christ, peut-il refuser de donner sa vie en sacrifice pour ses brebis comme l’ont fait ces deux prédécesseurs? Et dans l’entretemps, tout le village Nyangezi est aujourd’hui vidé de sa population congolaise autochtone, et ceux qui l’habitent aujourd’hui ne parlent tous que le kinyarwanda ! Et dans leurs commentaires, certains paroissiens estiment que l’actuel archevêque a peur de réagir contre l’occupation, par peur de perdre ses nombreuses maisons achetées dans la ville de Bukavu, ainsi que son luxueux hôtel qu’il construit juste à côté du gouvernorat de la province. Pitoyable !
Mes chers compatriotes,
Aujourd’hui plus que jamais, notre pays court un danger imminent de sa disparition de la carte du monde. Et je ne suis plus seul aujourd’hui à vous lancer ce cri d’alarme. Des puissants lobbies maffieux à travers le monde et des think thank occidentaux accélèrent la mise en application de ce plan sans nous, et sans notre accord ! Les preuves de ce complot international contre notre pays et notre peuple sont aujourd’hui apportées par plusieurs témoins, et pas des moindres !
Lors de son homélie à la messe du dimanche de Pentecôte le 31 mai dernier, Mgr Dieudonné URINGI, évêque du diocèse de Bunia, a déclaré ceci à ses chrétiens abasourdis : «J’étais en Allemagne, on m’a montré une carte, j’ai découvert que la RDC est déjà divisée en 4 » ! Et il a lancé au courant de son homélie un important avertissement à ses compatriotes. Il leur a dit : «Tôt au tard, nous serons tous les esclaves de ceux qui planifient cette partition du pays car nous sommes instrumentalisés » ! J’aimerais que tous les politiciens de la classe politique congolaise, toutes tendances confondues, entendent bien cet avertissement qui sonne comme le glas d’une époque !
Je rappelle un autre témoignage. A l’issue de sa visite pastorale du 27 au 31 décembre 2019 à Beni et Butembo, le Cardinal Fridolin AMBONGO BESUNGU a stigmatisé sans ambages le plan d’occupation et de balkanisation de la RDC. Et selon lui, ce plan vise à «semer la terreur, afin d’obliger les populations (ndlr : autochtones congolaises) à déguerpir, laissant par ce fait libre court à d’autres occupants (ndlr : rwandais) de venir s’y installer ». L’archevêque métropolitain de Kinshasa a même dénoncé, à la même occasion, le fléau de l’infiltration de notre armée nationale, les FARDC. Aujourd’hui, nous enregistrons un exode massif des populations congolaises vers l’Ouganda et l’Angola.
Et pour faciliter cette opération de balkanisation, les lobbies occidentaux instrumentalisent leurs proxys africains dont essentiellement le Rwanda, l’Ouganda, le Soudan et la Zambie qu’ils ont chargés de mettre à exécution ce plan méphistophélique. Et pendant ce temps, leurs complices congolais au pouvoir à Kinshasa sont en train de distraire le peuple avec des conflits interinstitutionnels, avec des procès-bidons de détournements d’argent et avec des scandales à caractère sexuel! Mais dans l’entretemps, les envahisseurs rwandais, eux, multiplient des astuces pour accélérer le rythme d’invasion et d’occupation de nos terres.
Pendant ce temps, Félix Tshisekedi déclare naïvement à l’étranger, devant la presse internationale, que se sont des milices congolaises, sous entendues les Mayi-Mayi, qui créent l’insécurité et l’instabilité dans la région. Mais malheureusement, il ignore tout simplement qu’il s’agit plutôt des milices tutsi-rwandaises et burundaises qui se sont toutes autoproclamées « Mayi-Mayi » pour semer intentionnellement la confusion. En effet, les milices telles que RED TABARA, FOREBU, FDLR, FNL, NGUMINO, TWIRWANEHOsont toutes crées par le Rwanda et dirigées par Kingakati en RDC avec l’aide des officiers rwandais qui commandent notre armée nationale. La MONUSCO ainsi que les services des pays occidentaux connaissent bien cette combine, mais ils ferment tous les yeux.
C’est ainsi que pour préparer les vagues d’attaque que connaissent aujourd’hui les villages congolais dans les environs de Minembwe, les experts tutsi-rwandais, fidèles à leur stratégie de mensonge et d’anticipation, ont lancé une fausse alerte à tous les leurs frères rwandais en RDC, Ruberwa en tête, à travers une lettre signée le 29 mai dernier. Alors qu’ils sont en train de préparer l’opération d’extermination des villageois congolais dans la plaine de la Ruzizi, les experts tutsi-rwandais, pour tromper l’opinion, ont lancé une alerte fictive à leurs frères rwandais contre un plan imaginaire qu’auraient conçu les congolais contre eux. C’est ainsi dans leur lettre aux rwandais ils ont dit: «Nous vous annonçons un plan d’épuration de vos parents qui se voient ici à Minembwe. S’il faut agir, agissez dès maintenant avant que la catastrophe n’arrive à un degré où on ne saura plus vous écrire une lettre comme celle-ci » !
Je vous laisse apprécier le degré du cynisme des envahisseurs rwandais qui ont le toupet d’attribuer anticipativement à leurs victimes l’intension du crime qu’ils planifient eux-mêmes contre ces victimes ! Et c’est ainsi qu’ils ont toujours procédé, car cette stratégie leur a toujours réussi.
Mes chers compatriotes,
La situation alarmante de notre pays exige une forte mobilisation de la part du gouvernement congolais et de son armée. Mais malheureusement, nous n’avons ni un gouvernement disposé à s’occuper des intérêts des Congolais, ni une armée capable de protéger l’intégrité du territoire national.
Voila pourquoi j’en appelle aujourd’hui à l’UNITE du peuple congolais comme un dernier rempart pour parer au plus urgent, c’est-à-dire, stopper le plan de la balkanisation de la RDC par tous les moyens !
C’est pourquoi je m’adresse d’abord aux forces de défense populaire, à tous les patriotes congolais qui résistent héroïquement à l’Est de la RDC, avec des moyens de bord, contre l’ennemi plus nombreux et mieux équipé !
Chers compatriotes résistants,
Je salue patriotiquement votre courage, et je m’incline respectueusement devant le sacrifice suprême de tous ceux qui ont versé leur sang pour défendre l’intégrité de notre territoire national.
Dès les années 1996, vous vous êtes organisés sous le vocable désormais historique de «Mayi-Mayi». Et ne pouvant pas vous vaincre militairement, l’ennemi rwandais a changé de stratégie. Il a procédé à la création des doublures, c’est-à-dire des faux Mayi-Mayi et cela, pour créer la confusion. Des faux «Mayi-Mayi» composés tantôt de tutsi-rwandais, tantôt de hutu-rwandais corrompus. Des faux « Mayi-Mayi » composés de quelques citoyens congolais corrompus et formés au Rwanda. Tous ces aventuriers sont ensuite renvoyés en RDC pour y commettre des crimes contre les paisibles civils congolais au nom des «Mayi-Mayi». La confusion est telle qu’aujourd’hui, personne ne sait dire exactement qui est «Maya-Mayi» et qui ne l’est pas ! Ce vocable pollué est ainsi devenu un fourre-tout dont tout le monde se méfie, y comprise même un bon nombre de citoyens congolais.
Beaucoup parmi vous ont sollicité le soutien de la Résistance congolaise pour la poursuite du combat. C’est pourquoi, je vous invite d’abord à sortir du bourbier « Mayi-Mayi». Je vous exhorte à vous identifier autrement que par ce vocable «Mayi-Mayi» dont l’image a été polluée express par l’ennemi. Et à ce sujet, je salue l’initiative du groupe des patriotes résistants Fuliiro qui ont déjà abandonné le vocable « Mayi-Mayi » pour s’identifier en tant que Mouvement Nationaliste pour la Libération du Congo (MNLC).
Mais je vous invite surtout à dépasser et à sortir du carcan tribal et ethnique. Car beaucoup de groupes dits «Mayi-Mayi» ne s’identifient qu’à leur tribu. Et cette division se répercute même jusqu’u niveau de la représentation de vos groupes respectifs au sein de la diaspora congolaise ! Cette vision étriquée de l’organisation au niveau des tribus est la source principale des luttes de leadership qui opposent et divisent plusieurs fractions «Mayi-Mayi». Ces rivalités et ces querelles internes ouvrent ainsi largement la porte de la division à vos ennemis. Ces derniers en profitent pour corrompre certains commandants en leur proposant leur soutien contre les leurs frères congolais à la tête d’autres groupes ethniques ou tribaux.
«Divide et impera», c’est cette stratégie que l’ennemi emploie pour vous affaiblir. Voilà pourquoi, je vous invite tous, au nom de la Résistance congolaise et à celui du peuple congolais qui espère en vous, je vous invite à créer de toute urgence un seul leadership régional en lieu et place des leaderships tribaux et rivaux! J’invite donc le groupe MNLC, j’invite les Mayi-Mayi EBUELA MUTETEZI appelé KIBUKILA, j’invite les Mayi-Mayi ILUNGA des patriotes Nyindu, j’invite les Mayi-Mayi AOCHI et j’invite les braves Mayi-Mayi BILOZE BISHAMBUKE qui défendent héroïquement Minembwe et empêchent jusqu’ici qu’il soit érigé en commune rwandaise par Ruberwa, je vous invite tous,mes frères, à vous regrouper autour d’un seul leadership régional pour harmoniser vos plans respectifs de combat et pour monter une stratégie commune contre les envahisseurs. Car l’union fait la force !
Mes chers compatriotes congolais,
Le danger de la balkanisation qui menace l’Est de notre pays n’est pas la seule préoccupation de nos frères de l’Est de la République. C’est une affaire nationale ! Elle interpelle toutes les congolaises et tous les congolais sans exception. Car il s’agit ici de la survie de toute une nation, de l’avenir de nos enfants et des générations futures.
Et nous n’avons pas d’institutions ni de dirigeants politiques pour nous défendre, comme nous n’avons pas d’armée nationale parce qu’elle est entre les mains des occupants. Et comme la majorité de la classe politique congolaise refuse de rompre toute collaboration et tout soutien au régime d’occupation à cause de leurs intérêts égoïstes, je me tourne définitivement vers vous, peuple congolais, souverain primaire, dernier rempart de la souveraineté de la RDC, et je vous invite à vous lever sans plus attendre.
Commencez par rejeter tous les symboles et tous les instruments de l’occupation. Entrez dans la DESOBEISSANCE CIVIQUE ! Car c’est votre droit de citoyen ! Et personne ne saura ni vous empêcher, ni vous menacer.
Fonctionnaires de l’administration et agents des entreprises publiques, secrétaires de direction, chauffeurs des véhicules, huissiers des bureaux, ingénieurs et agents techniques des entreprises minières…., mobilisez-vous partout où vous êtes pour paralyser, tant que faire se peut, tout le système du pouvoir d’occupation partout où vous vous trouvez. Agissons tous à l’unisson !
Rappelons-nous des propos tenus par le Cardinal L. Monsengwo dans son homélie de la messe de nativité le 25 décembre 2017. Il a dit : «Les abeilles travaillent en équipe, les chimpanzés aussi. Les lions chassent en équipe ; les hyènes aussi, chassent ensemble. Les fourmis travaillent ensemble, mangent ensemble en bonne intelligence ; les dauphins aussi. Les buffles se défendent toujours ensemble en rang serré face à l’ennemi ; les termites construisent ensemble leurs termitières…etc Au Congo, chacun brûle du désir de réussir seul ! »
Mes frères, battons-nous en rang comme des buffles. Et si nos ennemis sont forts, alors battons-nous comme des fourmis, comme des abeilles quand leurs demeures sont menacées ! Elles se lancent toutes sur leurs ennemis, sans considération de leurs tailles ni de leur nombre!
Mes chers compatriotes, la désobéissance civique à laquelle je vous invite à ce stade ne fera couler le sang de personne. Car elle nous appelle à agir comme des fourmis, chacun dans le cercle de son activité quotidienne. En refusant de remplir votre tâche professionnelle, en ne faisant pas ce qu’on attend de vous, vous brisez, ne fut qu’un moment, le maillon d’une chaîne à défaut de la faire tomber ! Ne vous sous-estimez pas ! Vous êtes capable de bloquer la machine de l’oppression à partir de votre poste de travail peu importe votre position! Chassez la peur, et agissez seulement! Refusez d’obéir !
Mais sachez que la désobéissance civique n’est pas la phase finale de notre combat. Il n’est pas encore le soulèvement populaire vers lequel nous marchons. Mais la désobéissance civique crée un climat propice au soulèvement populaire. Car elle propulse la température et provoque l’orage qui fera tomber la foudre!
La Résistance congolaise de la diaspora s’organise pour vous accompagner versla phase finale de notre combat. Mais pour y parvenir, nous devons d’abord bannir les démons de la division et de la haine. Nous devons former une forteresse d’unité nationale pour stopper le projet de la balkanisation de notre pays d’où qu’il vienne !
Que Dieu bénisse la RDC et son peuple !
Ingeta !