NOUVELLE ASSEMBLLE NATIONALE : Bureau provisoire constitué de Christophe Mboso, Serge Bahati et Aje Matembo
Tiré de RFI, Patient LIGODI et actualisé par la Rédaction lamongalardc.com
La séance d’ouverture de la session extraordinaire du début de la Législature 2024-2028 a lieu le lundi 29 janvier 2024 dernier. Elle a été consacrée à la présentation de nouveaux élus pour laquelle le week-end 26-27 janvier 2024, la CENI a remis au Secrétariat général de l’Assemblée nationale les dossiers des députés nationaux élus et de leurs suppléants. Dossiers qui concernent 477 Députés nationaux élus provisoirement par la Centrale électorale. Le même lundi 29 janvier 2024, il a été procédé à la désignation des membres du Bureau provisoire de l’Assemblée nationale.
Au cours de cette plénière, l’administration de la Chambre basse du Parlement a annoncé le nom du doyen, le député le plus âgé, ainsi que les noms des deux députés les plus jeunes, qui constitueront le bureau provisoire. Il s’agit de Chistophe Mboso Nkodia Mpuanga, l’ancien Président de l’Assemblée qui rempile provisoirement avant la mise en place définitive du Bureau. Par conséquent, le Bureau provisoire de l’Assemblée nationale installé le 29/01/2024 est constitué de Christophe Mboso Nkodia Mpuanga, Serge Bahati et Aje Matembo Toto Agée.
Ledit Bureau provisoire de l’Assemblée nationale a mis en place, le vendredi 2 février 2024, 26 commissions spéciales en charge de vérifier et valider les pouvoirs de 477 élus proclamés. Les 477 députés, provisoirement proclamés par la Céni, participeront à ces Commissions en attendant le traitement des recours à la Cour constitutionnelle. De plus, 39 des 59 membres du Gouvernement, incluant le Premier ministre Sama Lukonde, 4 des 5 vice-Premiers ministres, ainsi que plusieurs ministres et vice-ministres, sont également concernés. Seuls 20 membres du Gouvernement ne sont pas liés à un mandat électif. Il est à noter que trois membres du Gouvernement ont vu leurs résultats invalidés par la CENI en raison de soupçons de fraude et/ou de violence électorale.
Concernant l’Opposition, la présence des députés d’Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, reste incertaine. Cette formation politique reste très critique à l’égard du processus électoral et demande l’organisation de nouvelles élections. Avec l’assurance d’avoir une majorité, Félix Tshisekedi, de son côté, devra maintenant arbitrer les appétits des regroupements politiques qui l’ont soutenu pendant la campagne électorale. Comme son parti, l’UDPS, n’a pas pu obtenir la majorité absolue, il sera nécessaire de désigner un informateur pour formellement identifier la majorité.